Invitation du ministre Oslo Orin Minh

A mes amis du Rexcan,

Je suis désolé de vous écrire une nouvelle fois dans des conditions alarmantes. Pour préserver notre monde et garder espoir, il me faut faire appel à votre concours. Depuis notre dernière entrevue à Triges, mes fonctions ont évolué au sein de la théocratie, et je suis aujourd’hui à la tête de la famille Minh, et siégeant au grand conseil du Shinto. Je vois un chemin pour que la Théocratie de Len et l’Empire Sohong puissent s’associer dans une paix d’entraide.

J’ai le gage du grand fetrath et la parole du grand Lendo. Mais je suis seul dignitaire et seul responsable pour avancer sur cette mince couche de glace qui me sépare de la paix avec les Sohong. Nos peuples ont été en guerre si longtemps…Et ce don ancien, qui me fait sentir quand le monde penche, m’inquiète aujourd’hui. L’empire du dragon a entrouvert l’œil et grâce à vous, n’as pas sombré dans le chaos. Mais à l’est, le chaos a trouvé d’autres voies pour conquérir nos terres. L’empire Sohong est puissant mais il est maintenant à l’écoute.

Nous ne feindrons pas l’amitié, nous la forgerons sous la pression d’un même danger. Car drakoniens et démons poussant déjà à l’est comme une marée froide. Je vous sais de tous les combats qui comptent.
Cette paix scellée devant vous comme témoins, en tant qu’amis du Rexcan, donnera poids aux promesses, et mesure aux serments. Le grand Lendo et le grand Shinto me l’ont ordonné mais je vous le demande, entant qu’êtres hors du commun et en tant qu’amis. Je ne sais tout ce que vous portez, et tout ce que vous fuyez. Pourtant, je vous en prie : venez.

Laissez-moi ouvrir pour vous le passage, obtenir les sauf-conduits, et placer vos noms au premier rang de nos trois nations. Votre seule ombre fera hésiter les va-t-en-guerre

Rejoignez-moi à Terenyl, quartier des guildes, sous l’étendard de la famille Librevent. Nous boirons une gorgée pour lier nos voix, puis nous entrerons ensemble dans la halle. Si vous venez, la trêve deviendra alliance. Ne laissez pas à d’autres la place qui vous revient.

Que l’honneur guide vos bras, et que vos pas précèdent la paix.